Un salarié peut, sur sa demande et en accord avec l’employeur, sans que son identité soit portée à la connaissance du bénéficiaire, renoncer définitivement et sans contrepartie à tout ou partie de ses jours de congés non pris au bénéfice d’un autre salarié de l’entreprise :
Le congé annuel ne peut être cédé que pour sa durée excédant 24 jours ouvrables ou 20 jours ouvrés.
Le salarié bénéficiaire de ce don bénéficie du maintien de sa rémunération pendant sa période d’absence, qui est assimilée à une période de travail effectif. Elle est notamment prise en compte pour le calcul de son ancienneté.
1/ Définition du “proche” bénéficiaire
Sont concernés : le conjoint, le partenaire de vie commune ou de cohabitation, les ascendants et descendants jusqu’au deuxième degré, ainsi que l’enfant à charge au sens de la loi n° 595 du 15 juillet 1954 (celui dont le salarié assume, de façon effective et habituelle, l’éducation et l’entretien).
2/ Procédure de demande
Pa le bénéficiaire : Le salarié souhaitant bénéficier d’un don de congé doit en faire la demande écrite à son employeur, accompagnée de tout document permettant d’attester que les conditions légales sont remplies (notamment certificat médical de moins de trois mois ou d’un certificat de décès le cas échéant).
🔹 L’appel aux dons
Par l’employeur informe son personnel de la possibilité de faire un don de congé en faveur d’un salarié de l’entreprise, sans préciser son identité, sauf accord express de celui-ci, ni les causes justifiant ce don. Il en précise les modalités.
🔹 Don de congés
Le salarié « donateur » qui entend renoncer à un ou plusieurs jours entiers de congé annuel, doit adresser sa demande par écrit à l’employeur.
L’accord de l’employeur est notifié par écrit, il rend la renonciation définitive.
3/ Garanties et flexibilité
Cette ordonnance traduit la volonté du Gouvernement Princier de renforcer la solidarité au sein des entreprises privées, tout en encadrant juridiquement la générosité entre collègues.